Notes |
- Baldwin II (c. 865 – 10 September 918) was the second margrave (or count) of Flanders, ruling from 879 to 918. He was nicknamed the Bald (Calvus) after his maternal grandfather, Emperor Charles the Bald
Rule
Baldwin II was born around 865 to Margrave Baldwin I of Flanders and Judith, daughter of Emperor Charles the Bald.[2] The early years of Baldwin II's rule were marked by a series of devastating Viking raids into Flanders.[3] By 883, he was forced to move north to Pagus Flandransis, which became the territory most closely associated with the Counts of Flanders.[3] Baldwin constructed a series of wooden fortifications at Saint-Omer, Bruges, Ghent, and Kortrijk. He then seized lands that were abandoned by royal and ecclesiastical officials.[4] Many of these same citadels later formed castellanies which housed government, militia, and local courts.[3]
In 888, the Western Frankish king, Charles the Fat, was deposed, leaving several candidates vying to replace him.[5] As a grandson of Charles the Bald, who was king of West Francia, Baldwin could have competed for the crown.[4] Instead, Baldwin and others tried to convince the East Frankish king, Arnulf, to take the West Frankish crown, but Arnulf declined.[5]
The Robertine Odo, Count of Paris, was eventually made king.[6] Odo and Baldwin's relationship deteriorated when Odo failed to support Baldwin's attempts to gain control of the Abbey of St. Bertin. Odo attacked Baldwin at Bruges but was unable to prevail.[5] Baldwin continued his expansion to the south and gained control over Artois, including the important Abbey of St. Vaast.
Marriage
Between 893 and 899, Baldwin II married Ælfthryth (or Elftrude or Elfrida), the daughter of King Alfred the Great of Wessex.[7] The immediate goal of that Anglo-Flemish alliance was to help Baldwin control the lower Canche River valley.[8] They had four children: Count Arnulf I of Flanders (c. 890–964), Count Adalulf of Boulogne (c. 890–933), Ealswid, and Ermentrud.[2]
Death
When the Abbey came under the jurisdiction of Archbishop Fulk of Reims in 900, Baldwin had the archbishop assassinated and was excommunicated by Pope Benedict IV.[8] When his attempts to expand further into the upper Somme River valley were opposed by Herbert I, Count of Vermandois, Baldwin had the count assassinated as well.[8] Baldwin died on 10 September 918,[9] at Blandijnberg (near Ghent) and was succeeded by his eldest son, Arnulf I of Flanders. His younger son, Adalulf, became the first Count of Boulogne.
Family
Baldwin II was married to Ælfthryth, daughter of Alfred the Great,[2] and had children:
Arnulf I of Flanders (c. 893/99–964/65); married Adela of Vermandois[10]
Adalulf, Count of Boulogne (c. 893/99 – 933)[10]
Ealswid
Ermentrud
- Balduin II. der Kahle (ndl.: Boudewijn de Kale, franz.: Baudouin le Chauve, lat.: Balduinus Calvus; * um 863; † 10. September 918) war ein Graf von Flandern im 9. und 10. Jahrhundert.[1][2] Er war der älteste Sohn des Grafen Balduin I. Eisenarm († 879) aus dem Haus Flandern und der Judith, einer Tochter Kaiser Karls des Kahlen.
Leben
Balduin verfolgte zeitlebens die Expansion seines Herrschaftsgebiets und die Abwehr der Wikinger, die von Friesland aus den Norden Flanderns bedrohten. Mit Erzbischof Fulko von Reims sprach er sich 888 für ein Königtum des Karolingers Arnulf von Kärnten im westlichen Regnum aus, erkannte allerdings sofort den Robertiner Odo an, der sich in der Wahl durchsetzen konnte.[3] In den folgenden Jahren dehnte Balduin sein Einflussgebiet auf Boulogne und (892) das Artois aus und übernahm die Abtei Saint-Vaast. Mit seinem aggressiven Ausgreifen provozierte er allerdings auch einen Bruch mit König Odo, welchem er fortan feindlich gegenüberstand. Seinen Bruder Rodulfus unterstützte Balduin 895 bei der Einnahme von Saint-Quentin und Péronne, womit sie allerdings in die Interessensphären Heriberts I. eindrangen, welcher im Jahr darauf Rodulfus im Kampf tötete und somit die Kontrolle im Vermandois übernahm. An König Karl III. den Einfältigen verlor er 899 Arras, aber nachdem er im folgenden Jahr Erzbischof Fulko ermorden ließ, erkannte ihn der König als Laienabt von Saint-Bertin an.[4] Kurz darauf ermordete Balduin auch seinen Erzfeind Heribert I. von Vermandois.[5]
Balduin begründete maßgeblich die Position Flanderns als starkes und mehrere alte Grafschaften umfassendes Lehnsfürstentum, das im hohen Mittelalter zu den bedeutendsten Mächten Frankreichs zählte. Sein Beiname (Calvus) deutet nicht auf eine etwaige Haarlosigkeit von ihm hin, er sollte vor allem seine Abstammung von Kaiser Karl dem Kahlen hervorheben.[6] Er starb am 10. September 918 und wurde in der Abtei Sankt Peter in Gent bestattet.[7]
Seit etwa 884 war Balduin verheiratet mit der angelsächsischen Prinzessin Ælfthryd/Elfrude († 929), einer Tochter von König Alfred dem Großen von Wessex und dessen Gattin Ealhswith. Da schon seine Mutter mit zwei Angelsachsenkönigen verheiratet gewesen war, vertiefte er somit die dynastischen und politischen Beziehungen Flanderns zu England. Aus der Ehe gingen vier Kinder hervor:
Arnulf I. der Große († 965), Graf von Flandern
Adalolf († 933), Graf von Boulogne und Thérouanne
Ealswid
Ermentrud
Ein möglicher Illigitimateer Sohn von Balduin war Albert/Ascelin († 977), der als Bischof von Paris und als Provost von Drongen amtierte.[8]
- Baudouin II de Flandre1, dit Baudouin le Chauve (v. 863/867 - † 918), est le fils du comte Baudouin Ier et de la princesse carolingienne Judith de France, fille aînée du roi Charles II le Chauve, (v. 844 - † apr. 870). Il succède à son père comme comte de Flandre de 879 à 918.
Sa vie
Mineur à son avènement, il voit ses états subir une attaque sans précédent des Vikings : les hommes du Nord détruisent Thérouanne, ravagent tout le pays et pillent les abbayes, semant mort et désolation sur leur passage. Ils passent l’hiver 880 à Gand. Au printemps 881, Tournai est pillée ; en 882, c’est le tour de Cambrai et d’Arras ; en 883, ils passent à Boulogne, Sithiu, Saint-Riquier, Furnes, à nouveau à Thérouanne, puis reviennent à Gand. Après un raid en Rhénanie, ils pillent Arras et se fortifient à Condé (885), puis à Courtrai (886). Le chef viking, Rollon, ravage la région de Saint-Bertin, à défaut de pouvoir s’emparer de la cité où les habitants résistent.
En réaction, Baudouin II s'empare tout d'abord des terres dévastées par les Danois, au sud, donc disponibles. Il s'empare de l'Artois pendant un temps, du Ternois, de l'abbatiat de Saint-Bertin, du Boulonnais, du Tournaisis, des domaines (terres incultes) des grandes abbayes du suzerain le roi de France2. Il construit de nombreuses citadelles fortifiées, les bourgs ou burchen, confiés à des châtelains : ainsi en est-il d’Ypres, de Courtrai, de Bergues-Saint-Winoc, de Gand, de Bruges, de Saint-Omer. L'édification de ces bourgs caractérise le règne de Baudouin II, et marque le début de l’âge féodal dans la région. Il renforce en outre les fortifications du littoral de Flandre : Gistel, Furnes, Oostburg, Oudenburg, Bourbourg.
Cependant, comme dans le reste de la Neustrie, le problème viking ne trouvera sa solution que sous Charles le Simple qui, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, permet à Rollon de s'établir sur la Normandie d'aujourd'hui. Toujours est-il que Baudouin II s'allie3 avec le roi anglais Alfred le Grand, contre les Danois, épouse sa fille Elftrude, qui lui donne deux fils, lesquels lui succèderont au comté de Flandre et au comté de Boulogne.
Après la déposition de Charles le Gros et l’élection d’Eudes (888) au trône de France, le comte de Flandre, d’ascendance carolingienne (il a été surnommé le Chauve non à cause d’une calvitie, mais en souvenir de son grand-père Charles4), soutient la cause de Charles le Simple, alors que le comte de Vermandois, Herbert II, trahit sa cause et reconnaît Eudes comme souverain. Le frère de Baudouin II, le comte de Cambrai, Raoul (ou Rodolphe), pénètre alors en Vermandois, s’empare de Péronne et de Saint-Quentin, mais ces villes sont reprises par Herbert, et Raoul périt dans un guet-apens le 17 juin 896. Baudouin aurait alors commandité le meurtre d’Herbert, qui entre-temps, s’était rallié à la cause de Charles le Simple.
Malgré une réconciliation passagère (la fille d'Herbert, Alix ou Adèle de Vermandois, est fiancée au fils aîné de Baudouin, Arnoul), les hostilités reprennent, le comte de Flandre s’opposant cette fois au roi Charles, qui avait favorisé Herbert. Celui-ci reprend Péronne, qui avait été occupée une nouvelle fois, et s’empare de Saint-Omer, du château de St-Vaast et de son abbaye. Le roi en donne alors bénéfice à l’archevêque de Reims, Foulques le Vénérable, qui l’échange bientôt contre Saint-Médard près de Soissons. Cela n’empêche pas la rancœur de Baudouin.
Après la mort de Raoul, abbé de Saint-Bertin, Baudouin demande la gestion temporelle de l’abbaye, mais les moines, craignant les exactions du comte, font appel à Foulques, qui est finalement élu abbé, nomination confirmée à la mort du roi Eudes par Charles le Simple. Malgré sa condamnation au synode de Soissons en 893, Baudouin reprendra par la force le château et l’abbaye d’Arras.
La réputation de cupidité du comte s’appuie certainement sur sa convoitise de ces abbayes, qu’il ne réussit pas à obtenir. On le dit également cruel, ce qui s’avère exact, puisque Baudouin n’hésite pas à faire assassiner Foulques le Vénérable par Winemare, châtelain de Lillers, le 17 juin 900. Le successeur désigné de l’archevêque, Hervé, fulmine alors l’excommunication contre le commanditaire du crime, mais Charles le Simple, prince faible, ne peut que pardonner à son trop puissant vassal.
Baudouin meurt en 918, probablement le 10 septembre. Enterré à l’abbaye Saint-Bertin (comme son père), son corps est transféré à l'abbaye Saint-Pierre de Gand en 929. Ses deux fils se partagent ses possessions.
- Boudewijn II van Vlaanderen (ca. 865 – 10 september 918), de Kale, was van 879 tot 918 graaf van Vlaanderen en van 896 tot 918 graaf van Boulogne. Zijn bijnaam was een bewuste verwijzing naar zijn grootvader de karolinger Karel de Kale en onderstreepte dat Boudewijn een afstammeling van Karel de Grote was, wat in die tijd nog een factor van politiek belang was.
Invallen van de Vikingen
Boudewijn werd graaf als opvolger van zijn vader, Boudewijn I, en kreeg direct te maken met een periode van invallen van de Vikingen:
879 Terwaan
880 Gent
881 Doornik
882 Kamerijk en Atrecht
883 Boulogne, Sint-Omaars, Saint-Riquier, Veurne, Terwaan, Gent en Atrecht. Boudewijn moest in de moerassen van Sint-Omaars zijn toevlucht zoeken.
884 Boudewijn trouwde met een dochter van Alfred de Grote, vermoedelijk om zo meer steun tegen de Vikingen te krijgen
885 de Vikingen bouwen een versterking in Condé
886 de Vikingen bouwen een versterking in Kortrijk
Boudewijn wist langzaam het verloren terrein terug te winnen maar de Vikingen werden pas verjaagd nadat ze in 892 bij de slag aan de Dijle (op de plaats waar nu Leuven ligt) door koning Arnulf van Karinthië waren verslagen. Boudewijn bouwde versterkingen om zijn graafschap tegen de Vikingen te kunnen beschermen in: Ieper, Kortrijk, Sint-Winoksbergen, Veurne, Sint-Omaars, Brugge en Gent.
Opbouw van het graafschap
In 888 steunde Boudewijn de keuze van niet-Karolinger Odo I van Frankrijk tot koning van West-Francië. Hij kreeg echter direct een conflict met Odo over de abdij van Sint-Bertinus in Sint-Omaars. Odo achtervolgde Boudewijn tot aan Brugge maar kon de stad niet innemen. Als reactie daarop trok Boudewijn nog in datzelfde jaar naar Arnulf van Karinthië - die koning van Oost-Francië was - in Worms en vroeg hem om ook koning van West-Francië te worden, maar Arnulf sloeg die uitnodiging af. Toen in 892 de abt van Sint-Bertinus overleed, wachtte Boudewijn niet op de formele procedures maar bezette de abdij.
Boudewijn was een van de edelen die in 893 de kroning van Karel de Eenvoudige, Karolinger, tot tegenkoning van West-Francië steunden maar tegelijkertijd zocht hij ook toenadering tot Zwentibold die in 895 tot koning van Lotharingen was benoemd. Door handig te opereren in het spanningsveld tussen Karel en Zwentibold wist Boudewijn zijn positie te versterken.
In 896 verkreeg hij het graafschap Boulogne. Boudewijn liet zijn broer Rudolf Péronne en de Vermandois binnenvallen, die toen net aan Herbert I van Vermandois waren toegewezen. Herbert wist Rudolf echter in een hinderlaag te doden en het Vlaamse leger werd teruggedreven.
Toen de koning in 900 bisschop Fulco van Reims, een bondgenoot van Herbert, benoemde tot abt van Sint-Bertinus, kon Boudewijn dit niet accepteren en hij liet Fulco vermoorden. Boudewijn werd daarop geëxcommuniceerd maar Karel de Eenvoudige was niet in staat om strafmaatregelen door te voeren.
Omdat de politieke situatie voor Boudewijn nu niet erger kon worden, had hij geen belemmering meer om Artesië met inbegrip van de rijke abdij van Sint-Vaast te veroveren. Ook liet Boudewijn door een sluipmoordenaar Herbert van Vermandois vermoorden.
Met zijn harde en gewelddadige politiek had Boudewijn in de jaren na 900 zijn positie en die van zijn graafschap veilig gesteld. De laatste periode van zijn bewind tot zijn dood in 918 is rustig verlopen. Boudewijn werd begraven in de abdij van Sint-Bertinus maar werd na de dood van zijn vrouw (929) bij haar begraven in de Sint-Pietersabdij van Gent.
Familie
Boudewijn II was de zoon van Boudewijn I en van Judith van West-Francië.
In 884 huwde hij Ælfthryth van Wessex (ook Aelftrud of Elfrida) (Wessex, 868 - 7 juni 929), dochter van Alfred de Grote, koning van Engeland van 871 tot 899, en van Ealhswith van de Gaini.
Boudewijn en Aelftrud kregen de volgende kinderen:
Arnulf I de Grote, graaf van Vlaanderen
Adalolf (of Adelulf, Aethelwulf) (ca. 895 - 13 november 933), graaf van Boulogne en van Terwaan, lekenabt van Sint-Bertinus
Ealswid
Ermentrude
Opmerking: Abt Hildebrand van Sint-Bertinus en Sint Vaast, was een zoon van Ealswid of Ermentrude, of van een onbekende zuster.
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