Notes |
- Étiennette de Bourgogne (morte après 1088) est une comtesse de Bourgogne par son mariage avec le comte Guillaume Ier de Bourgogne.
Mariage et enfants
Mariée à Guillaume Ier de Bourgogne, elle donne naissance à1 :
Octavien († 1128), moine à Pavie, en Lombardie et évêque de Savone, saint catholique.
Eudes. Son père fait une donation à la cathédrale de Besançon en 1087 pour le repos de son âme.
Renaud II († 1097 en croisade), comte de Bourgogne.
Guillaume2.
Ermentrude mariée en 1065 à Thierry Ier, comte de Montbéliard, d'Altkirch et de Ferrette.
Guy administrateur de l'Archevêché de Besançon puis élu 160e pape en 1119 sous le nom de Calixte II.
Étienne Ier (†1102 à Ascalon) comte de Bourgogne.
Sybille de Bourgogne épouse en 1080 Eudes Ier, duc de Bourgogne
Raymond († 1107 en Espagne) marié en 1090 à Urraque Ire, reine de Castille et de Léon.
Hugues († 1103), archevêque de Besançon.
Gisèle mariée en 1090 à Humbert II, comte de Savoie
Clémence (1078 † 1129) mariée en 1092 à Robert II, comte de Flandre, puis vers 1125 à Godefroid Ier, duc de Brabant.
Étiennette, épouse de Lambert François, de Valence seigneur de Royans.
Berthe († 1097) épouse en 1093 Alphonse VI (1040 † 1109), roi de Castille et de Léon.
Une filiation incertaine
Aucun document contemporain ne mentionne ses parents ou ne lui attribue une origine familiale. Depuis le XVIIIe siècle des historiens et des généalogistes ont tenté de combler cette lacune.
Les certitudes
Avec son mariage, les prénoms de Clémence, Raymond et Guisla (ou Gisèle) apparaissent dans la famille comtale de Bourgogne. Sa fille Clémence est, avec sa contemporaine Clémence d'Aquitaine, femme de Conrad de Luxembourg, la première noble à porter ce prénom en dehors du cercle pyrénéen.
Rodrigue de Tolède mentionne dans ses Chroniques que le comte de Portugal Henri, issu de la maison ducale de Bourgogne est un congermanus (=cousin germain ou à la rigueur cousin issu de germain) de Raymond, fils de Guillaume et d'Étiennette, de la maison comtale de Bourgogne. Un des frères d'Henri, le duc Eudes Ier Borrell porte le même second prénom que plusieurs comtes de Barcelone : Raymond Borrell, Borrell II. L'origine de Sibylle, la mère d'Eudes et Henri, est également non mentionnées par les documents contemporains
Son épitaphe mentionne le titre de comtesse des Allobroges qui a été le sujet de plusieurs débats. Les Allobroges étant un peuple celte vivant autour de Vienne, certains historiens ont tenté de la rattacher à la maison comtale de Vienne. En fait il semble que ce terme soit un archaïsme équivalent au titre de comtesse de Bourgogne, qu’elle a obtenu par son mariage.
L'hypothèse barcelonaise (Père Anselme - 1723)
Argument : le premier à lui proposer une filiation est le Père Anselme (historien et généalogiste français) qui la dit issue du comte Raymond II de Barcelone, et de Sancie de Navarre, mais sans justifier cette affirmation3.
Critique : malheureusement, le Père Anselme ne donne pas les raisons qui lui ont permis de proposer cette hypothèse. On suppose que c'est la présence du prénom Raymond parmi les enfants de Guillaume et d'Étiennette qui lui a fait formuler cette hypothèse. Mais le Père Anselme, pourtant généralement fiable, n'est pas très bien renseigné : le comte de Barcelone n'est pas Raymond II, mais Bérenger Raymond Ier, il donne Guillaume comme comte de Bourgogne et de Vienne, alors qu'il n'est que comte de Bourgogne et pas de Vienne4.
Une autre hypothèse barcelonaise (Maurice Chaume - 1937)
Argument : Maurice Chaume s'attaque au problème des relations entre la Bourgogne et l'Espagne, ainsi que de la relation de parenté (congermanus) entre Henri de Bourgogne (ducale), comte du Portugal et Raymond de Bourgogne (comtale), prince consort de Castille, qui épousèrent deux sœurs, filles du roi Alphonse VI de Castille.
Il considère que la femme anonyme5 d'Henri de Bourgogne, mère d'Eudes I er Borrel, duc de Bourgogne, et d'Henri, comte de Portugal, est une petite-fille de Raymond Borrell (972 † 1017), comte de Barcelone, et d'Ermesinde de Carcassonne.
Il poursuit sa démonstration en montrant que ces derniers ont une fille du nom d'Étiennette6, (qui devient reine de Navarre par son mariage avec Garcia IV) ; une nièce de cette Étiennette, Clémence, épouse, avant 1057, Ermengaud III († 1065), comte d'Urgell. Il rapproche alors ces prénoms d'Etiennette de Clémence présent dans la famille de Barcelone à Clémence, fille de Guillaume de Bourgogne et d'Etiennette.
Il conclut alors à la parenté entre Raymond de Bourgogne-Comté, (tige des rois de Castille) avec Henri de Bourgogne-Duché (tige des rois de Portugal) de la façon suivante : Deux enfants, issus du mariage (c.a. 1000) de Raymond Borrell de Barcelone (972-1017) et de Ermesinde de Carcassonne :
* de l'un d'eux — fils ou fille — serait née Sibille, femme du comte Henri de Bourgogne (1035-1066) et mère du duc de Bourgogne Eudes I er et du comte Henri de Portugal,
* de l'autre — une fille, mariée à un comte de Vienne — serait née Étiennette, femme de Guillaume Ier de Bourgogne dit Guillaume le Grand ou Tête-Hardie (1020-1087) et mère du comte Raymond ou Raimond.
Mais Maurice Chaume termine en rappelant que ce ne sont là que des hypothèses et la moindre charte venue de Barcelone, de Carcassonne ou d'Urgel ferait bien mieux l'affaire7.
Critique : L'ascendance maternelle d'Eudes Borrel ne pose pas de problème, mais toutes les ascendance barcelonaises posent les mêmes problèmes (voir plus bas la critique de la thèse d'A. Beau).
L'hypothèse lorraine (Szabolcs de Vajay - 1960)
Argument : en 1960, Szabolcs de Vajay a proposé l'hypothèse de l'origine lorraine d'Étiennette en se basant sur des papiers du généalogiste Pierre Chifflet, conservés à la Bibliothèque Nationale et qui, parlant de Guy de Bourgogne (futur pape Calixte II et fils d’Étiennette), le disaient d’une origine tant bourguignonne que lorraine. Il avait également fait un rapprochement entre Étiennette, dont une des filles se prénomme Clémence et Ermesinde, épouse d’un duc d’Aquitaine et mère de Clémence d'Aquitaine, comtesse de Luxembourg par mariage. Ces deux Clémence sont les deux premières princesses de ce prénom en dehors du domaine pyrénéen d’où elles sont issues. Clémence, comtesse de Luxembourg, est également qualifiée de comtesse de Longwy. D’après Laurent de Liège, le possesseur de Longwy en 1047 était le duc Adalbert de Lorraine. Szabolcs de Vajay en avait déduit qu'Etiennette et Ermesinde étaient toutes deux filles d’Adalbert, duc de Lorraine. Pour expliquer l’apparition du prénom Clémence parmi leurs filles, il avait considéré qu’Adalbert avait épousé une Clémence, qu’il considérait issue de la maison de Foix8.
Critique : Il a été établi en 1987 que le document de Pierre Chifflet ne concernait pas le futur pape, mais un de ses neveux, fils de Thierry Ier de Montbéliard (issu des comtes de Bar et d’une sœur de Calixte II). D’autre part, Longwy à cette époque n’appartient pas aux ducs de Lorraine, mais aux comtes de Luxembourg, et il est probable que Laurent de Liège ait été victime de confusions entre Ermesinde, mère de Clémence d'Aquitaine, et Ermesinde de Luxembourg, fille de cette même Clémence d'Aquitaine et mariée à Adalbert, comte de Dabo et de Longwy. Ces critiques réduisent donc à néant la thèse de l’origine lorraine, qui est maintenant abandonnée9.
L'hypothèse barcelonaise modifiée (A. Beau - 1988)
Argument : à la suite de l'abandon de l'hypothèse lorraine, A. Beau a repris le Père Anselme, en disant que ce dernier avait certainement de bonnes raisons de proposer la filiation barcelonaise. Il modifie toutefois la filiation, en faisant remarquer qu’une des filles se nommant Guisla (Gisèle), elle était plus probablement née du second mariage de Bérenger Raymond Ier avec Guisla de Lluça
Critique : le principal reproche fait à cette hypothèse est de trop faire confiance au Père Anselme, qui a manifestement une documentation insuffisante et qui ne justifie pas sa proposition (voir plus haut). De plus, si Etiennette avait transmis les prénoms de Barcelone à la famille comtale de Bourgogne, on devrait s'attendre à voir dans cette famille des Bérenger plutôt que des Raymond. Une troisième critique a été avancée en prenant compte de la parenté qui aurait dû empêcher le mariage entre Eudes Borrel, duc de Bourgogne, et son épouse Sibylle de Bourgogne Comté11, mais d'une part, cette parenté est bien réelle, puisque Henri, frère d'Eudes Borrell est qualifié de congermanis de Raymond, frère de Sibylle et d'autre part, aux dires de Maurice Chaume, « On sait que la réforme canonique sur les empêchements de mariage resta lettre morte en Espagne et dans la région pyrénéenne »12.
L'hypothèse fuxéenne (Christian Settipani - 2004)
Argument : En fait, la plus ancienne femme connue à porter ce prénom de Clémence est la femme du comte Bernard II de Bigorre, frère et cousin probable de deux Étiennette13, frère et neveu de deux Ermesinde et petit-neveu de Guila de Melgueil et père d’un Raymond. Ces différentes rencontres onomastiques permettent de proposer le comte Bernard II de Bigorre, et Clémence comme parents d’Étiennette, comtesse de Bourgogne, et d’Ermesinde, duchesse d’Aquitaine. Christian Settipani propose de voir en Clémence une fille de Raymond Borrell, comte de Barcelone, donc une petite fille de Liedgarde, épouse Borrel II. Le nom de cette dernière montre une origine auvergnate, où les Étienne sont nombreux, expliquant ainsi l'origine onomastique du prénom Étiennette dans les familles barcelonaise et fuxéenne
- Étiennette de Bourgogne (died after 1088) is a Countess of Burgundy by her marriage to Count William I of Burgundy.
Marriage and children
Married to William I of Burgundy, she gave birth to1:
Octavian († 1128), monk in Pavia, Lombardy and Bishop of Savona, Catholic saint.
Eudes. His father made a donation to Besançon Cathedral in 1087 for the rest of his soul.
Renaud II († 1097 in crusade), count of Burgundy.
Guillaume2.
Ermentrude married in 1065 to Thierry Ier, count of Montbéliard, Altkirch and Ferrette.
Guy administrator of the Archdiocese of Besançon then elected 160th pope in 1119 under the name of Calixte II.
Stephen I († 1102 in Ascalon) count of Burgundy.
Sybille de Bourgogne married in 1080 Eudes Ier, duke of Burgundy
Raymond († 1107 in Spain) married in 1090 to Urraque Ire, queen of Castile and Leon.
Hugues († 1103), archbishop of Besançon.
Gisèle married in 1090 to Humbert II, count of Savoy
Clémence (1078 † 1129) married in 1092 to Robert II, Count of Flanders, then around 1125 to Godefroid I, Duke of Brabant.
Étiennette, wife of Lambert François, of Valence lord of Royans.
Berthe († 1097) married in 1093 Alfonso VI (1040 † 1109), king of Castile and Leon.
An uncertain parentage
No contemporary document mentions his parents or attributes a family origin to him. Since the 18th century historians and genealogists have tried to fill this gap.
The certainties
With her marriage, the first names of Clémence, Raymond and Guisla (or Gisèle) appear in the count family of Burgundy. His daughter Clémence is, along with his contemporary Clémence d'Aquitaine, wife of Conrad of Luxembourg, the first nobleman to bear this first name outside the Pyrenean circle.
Rodrigue de Tolède mentions in his Chronicles that the count of Portugal Henri, from the ducal house of Burgundy is a congermanus (= first cousin or at least first cousin) of Raymond, son of Guillaume and Étiennette, of the Count's house of Burgundy. One of Henry's brothers, Duke Eudes I Borrell has the same middle name as several counts of Barcelona: Raymond Borrell, Borrell II. The origin of Sibylle, the mother of Eudes and Henri, is also not mentioned by contemporary documents
Her epitaph mentions the title of Countess of Allobroges which has been the subject of several debates. The Allobroges being a Celtic people living around Vienna, some historians have tried to relate it to the count house of Vienna. In fact it seems that this term is an archaism equivalent to the title of Countess of Burgundy, which she obtained by her marriage.
The Barcelona hypothesis (Father Anselme - 1723)
Argument: the first to offer her a filiation is Father Anselme (French historian and genealogist) who says she came from Count Raymond II of Barcelona, and Sancie de Navarre, but without justifying this assertion3.
Criticism: unfortunately, Father Anselme does not give the reasons which allowed him to propose this hypothesis. We suppose that it is the presence of the first name Raymond among the children of Guillaume and Étiennette that made him formulate this hypothesis. But Father Anselme, however generally reliable, is not very well informed: the count of Barcelona is not Raymond II, but Bérenger Raymond Ier, he gives Guillaume as count of Burgundy and Vienna, whereas he does not is that Count of Burgundy and not of Vienne4.
Another Barcelona hypothesis (Maurice Chaume - 1937)
Argument: Maurice Chaume tackles the problem of relations between Burgundy and Spain, as well as the kinship relationship (congermanus) between Henri de Bourgogne (ducal), count of Portugal and Raymond of Burgundy (count), prince consort of Castile, who married two sisters, daughters of King Alfonso VI of Castile.
He considers that the anonymous wife5 of Henri de Bourgogne, mother of Eudes I er Borrel, Duke of Burgundy, and Henri, Count of Portugal, is a granddaughter of Raymond Borrell (972 † 1017), Count of Barcelona , and Ermesinde de Carcassonne.
He continues his demonstration by showing that the latter have a daughter named Étiennette6, (who becomes Queen of Navarre through her marriage to Garcia IV); a niece of this Étiennette, Clémence, wife, before 1057, Ermengaud III († 1065), count d'Urgell. He then brought together these first names of Etiennette de Clémence, present in the Barcelona family, to Clémence, daughter of Guillaume de Bourgogne and Etiennette.
He then concluded the relationship between Raymond de Bourgogne-Comté, (rod of the kings of Castile) with Henri de Bourgogne-Duchy (rod of the kings of Portugal) as follows: Two children, from the marriage (ca 1000) of Raymond Borrell from Barcelona (972-1017) and Ermesinde from Carcassonne:
* from one of them - son or daughter - would have been born Sibille, wife of Count Henri of Burgundy (1035-1066) and mother of the Duke of Burgundy Eudes I and Count Henri of Portugal,
* on the other - a daughter, married to a count of Vienne - would have been born Étiennette, wife of William I of Burgundy known as Guillaume le Grand or Tête-Hardie (1020-1087) and mother of Count Raymond or Raimond.
But Maurice Chaume ends by recalling that these are only hypotheses and the slightest charter from Barcelona, Carcassonne or Urgel would do the trick much better7.
Review: Eudes Borrel's maternal ancestry does not pose a problem, but all of Barcelona's ancestry raises the same problems (see the review of A. Beau's thesis below).
The Lorraine hypothesis (Szabolcs de Vajay - 1960)
Argument: in 1960, Szabolcs de Vajay proposed the hypothesis of the Lorraine origin of Étiennette based on papers by the genealogist Pierre Chifflet, kept at the National Library and which, speaking of Guy de Bourgogne (future Pope Calixte II and son of Étiennette), said that they came from both Burgundy and Lorraine. He also made a connection between Étiennette, one of whose daughters is named Clémence, and Ermesinde, wife of a Duke of Aquitaine and mother of Clémence of Aquitaine, Countess of Luxembourg by marriage. These two Clémences are the first two princesses of this first name outside the Pyrenean domain from which they come. Clémence, Countess of Luxembourg, is also described as Countess of Longwy. According to Laurent de Liège, the owner of Longwy in 1047 was Duke Adalbert of Lorraine. Szabolcs de Vajay deduced from this that Etiennette and Ermesinde were both daughters of Adalbert, Duke of Lorraine. To explain the appearance of the first name Clémence among their daughters, he had considered that Adalbert had married a Clémence, whom he considered to come from the house of Foix8.
Criticism: It was established in 1987 that Pierre Chifflet's document did not concern the future pope, but one of his nephews, son of Thierry I of Montbéliard (from the counts of Bar and a sister of Calixte II). On the other hand, Longwy at that time did not belong to the Dukes of Lorraine, but to the Counts of Luxembourg, and it is likely that Laurent de Liège was the victim of confusion between Ermesinde, mother of Clémence d'Aquitaine, and Ermesinde de Luxembourg, daughter of the same Clémence d'Aquitaine and married to Adalbert, count of Dabo and of Longwy. These criticisms therefore reduce to nothing the thesis of the Lorraine origin, which has now been abandoned9.
The modified Barcelona hypothesis (A. Beau - 1988)
Argument: following the abandonment of the Lorraine hypothesis, A. Beau took up Father Anselme, saying that the latter certainly had good reasons for proposing the Barcelona filiation. However, he changes the filiation, noting that one of the daughters named Guisla (Gisèle), she was more probably born from the second marriage of Bérenger Raymond I with Guisla de Lluça
Criticism: the main criticism of this hypothesis is to trust Father Anselme too much, who obviously has insufficient documentation and who does not justify his proposal (see above). Moreover, if Etiennette had transmitted the first names of Barcelona to the count family of Burgundy, we should expect to see in this family Bérenger rather than Raymond. A third criticism was put forward by taking into account the kinship which should have prevented the marriage between Eudes Borrel, Duke of Burgundy, and his wife Sibylle de Bourgogne Comté11, but on the one hand, this kinship is very real, since Henri, brother Eudes Borrell is described as congermanis of Raymond, Sibylle's brother and on the other hand, according to Maurice Chaume, “We know that the canonical reform on the impediments to marriage remained a dead letter in Spain and in the Pyrenean region” 12 .
The Fuxean hypothesis (Christian Settipani - 2004)
Argument: In fact, the oldest woman known to bear this first name of Clémence is the wife of Count Bernard II de Bigorre, brother and probable cousin of two Étiennettes13, brother and nephew of two Ermesinde and grand-nephew of Guila de Melgueil and father of a Raymond. These different onomastic meetings made it possible to propose Count Bernard II de Bigorre, and Clémence as parents of Étiennette, Countess of Burgundy, and Ermesinde, Duchess of Aquitaine. Christian Settipani proposes to see in Clémence a daughter of Raymond Borrell, count of Barcelona, therefore a little girl from Liedgarde, wife Borrel II. The name of the latter shows an Auvergne origin, where the Étienne are numerous, thus explaining the onomastic origin of the first name Étiennette in the Barcelona and Fuxean families.
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